Ernest Pignon Ernest : biographe

Ernest Pignon-Ernest vit et travaille à Paris depuis longtemps. Pendant sa jeunesse, Ernest Pignon-Ernest expose ses oeuvres dans expositions qui lui sont personnelles, c'est à dire sur les murs d'une ville car il s'intéresse à la vie de la ville, c'est ce qui lui a apporté de la notoriété. Il a choisi de redoubler son prénom après son nom pour ne pas avoir les mêmes initiales qu’Édouard Pignon.

Il a réalisé dans les années 70, des séries de dessins de formes politiques, de plus ils sont clairement signalés dans les titres :

• En 1971 : La Commune
  
• En 1972 : Les Hommes bloqués
  
• En 1974 : Jumelage Nice-Le Cap
  
• En 1975 : Sur l'avortement, les Immigrés
  
• En 1979 : Expulsions

Dans les années 80, Ernest Pignon-Ernest se réfère à l'histoire de l'art :

• En 1980 : Pasolini
  
• En 1982 : Rubens, les Musiciens

Ensuite, il a fait des dessins sur les murs de Naples, certains sont restés pendant huit mois.

Dernièrement, en 2008, il a peint sept portraits qu'il a imaginé sur les grandes mystiques chrétiennes, nommés les Extases qui se trouvent à la Chapelle Saint Charles en Avignon.

Entre 1982 et 1984, Ernest Pignon-Ernest, qui est fasciné par l'époque des hommes préhistoriques, crée des sculptures, appelées les Arbrorigènes.

En fait, il fait des moulages de corps, des silhouettes humaines vierges, ensuite il met des cellules végétales qu'il injecte à l'intérieur du moulage et il installe les sculptures dans les arbres dans des endroits qu'il a choisis comme le jardin des plantes à Paris ou dans les landes. Avec le temps, ils se recouvrent peu à peu de la végétation.